Je suis diplômée en thérapies cognitives et comportementales (TCC) et psychothérapeute certifiée en EMDR et IMO. Ces différentes méthodes sont, par opposition avec la psychanalyse par exemple, qualifiées de thérapies brèves. Autrement dit, vous pourriez sentir une amélioration de certains symptômes dès les premières séances.
Mon approche est également inspirée et informée par la théorie de l'attachement. L'utilisation des principes de cette théorie me permet de comprendre la dynamique relationnelle de mes patients.
A cela s’ajoute une formation à la théorie polyvagale de Steven Porges, qui est un outil qui me permet de comprendre le lien entre le corps, le système nerveux et les réactions émotionnelles de mes patients.
La diversité des thérapies que je pratique m’amène à me réclamer de la psychologie intégrative. Cette approche est née d’un constat simple : chaque méthode présente des avantages et donc des chances d’aider le patient. C’est pourquoi je ne cesse de me former à de nouvelles approches thérapeutiques.
La réunion de centaines de méthodes réalise une vue d’ensemble du fonctionnement humain, et permet sa compréhension globale. Une seule méthode ne permet pas de tout comprendre.
La psychologie intégrative s’est développée aux Etats-Unis à partir des années 1930. La psychologie américaine se définit par une approche plus « pragmatique » qu’en Europe. Cette philosophie a facilité l’émergence de l’idée selon laquelle le praticien gagnerait à ajuster ses méthodes aux besoins du patient. Selon le psychiatre et psychanalyste américain Richard Meyer, auteur du Manifeste de la psychothérapie intégrative (2010), on ne dénombre rien qu'en Occident entre 500 et 700 méthodes différentes ! En psychologie intégrative, leur utilisation dépend alors des caractéristiques du patient : tempérament, problématique, degré de névrose, vécu familial, etc. Suivant le souci d’établir une thérapie « à la carte », le psychologue intégratif va solliciter différents savoirs pour que chaque séance vous procure un bénéfice maximum.
« En psychologie, il faut souvent se réclamer d’une école. Je me suis donc formée aux thérapies cognitives et comportementales (TCC) mais il m’arrive de solliciter des outils d'autres approches car leurs éléments de pensée peuvent apporter quelque chose. Je ne veux pas m’enfermer, mais puiser ce qu’il y a de meilleur partout.
Ce n’est pas au patient de s’adapter à ma pratique, mais c’est à moi d’adapter ma prise en charge ! Je me forme continuellement à de nouvelles méthodes afin que ma pratique colle au plus près des profils psychologiques de chaque patient. » - Noëmie Perez
Les thérapies cognitives et comportementales rassemblent les méthodes de deux grands courants de la psychologie. D’un côté, elles agissent sur les pensées pour déconstruire les émotions négatives du patient : c’est la méthode « cognitive ». De l’autre, elles agissent sur les comportements qui font obstacle à l’épanouissement du patient : c’est la méthode « comportementaliste ». Plutôt que de privilégier l’une ou l’autre approche, les TCC tentent de modifier à la fois les pensées et les comportements.
Ces thérapies sont alors particulièrement efficaces contre les troubles de la vie de tous les jours. Elles permettent de soigner les symptômes qui nous invalident dans notre quotidien. Depuis leur apparition au XXe siècle, les TCC n’ont eu cesse de prouver leur efficacité en tant que thérapie brève.
Un traumatisme est un évènement violent, isolé ou récurrent dont le choc nous a laissé en état de détresse psychique. Tant que le cerveau associe un épisode à des émotions violentes, il est comme débordé et il « bloque ». Il n’est ainsi pas rare que nous restions comme prisonniers d’un épisode passé. Il arrive alors que nous développions des symptômes qui témoignent de ce blocage tels que phobies, angoisses, dépressions.
Certains évènements particulièrement graves ont pu provoquer en nous un sentiment d’effroi ou d’horreur : un attentat, des crimes de guerre, de l’inceste, un viol, de la maltraitance. Les cicatrices laissées par un tel épisode peuvent être plus profondes. On parle de syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ou trouble de stress post-traumatique (TSPT). Un homme ou une femme souffrant de syndrome de stress post-traumatique est particulièrement impuissant face à l’épisode qu’il a subi. Il peut développer un état dépressif, du déni, des comportements autodestructeurs et bien d'autres symptômes ou troubles.
Les symptômes du passé sont particulièrement bien pris en charge par la thérapie EMDR, pour laquelle je suis praticienne certifiée. En effet, chacun d’entre nous est susceptible, tôt ou tard, de développer un traumatisme à la suite d’un évènement, parfois sans même en avoir conscience.
« J’enclenche toujours une recherche des origines d’un traumatisme. Je tente d’identifier quel évènement est à la source de telle croyance ou tel comportement. Par exemple, une phobie de l’avion peut cacher une difficulté profonde à lâcher prise. La phobie n’est alors qu’une conséquence d’un traumatisme plus ancien. C’est mon expérience de psychologue qui m’a guidée vers cette logique : un travail sur le traumatisme est toujours pertinent pour éclairer une difficulté. » - Noëmie Perez
La théorie de l’attachement s’intéresse aux relations que nous avons tissées dans notre enfance. On estime qu’un bébé demande à développer une relation privilégiée avec au moins une personne qui sera à ses soins. Ces attaches sont déterminantes car elles influencent nos liens une fois adulte dans les sphères du travail, de l’amitié, ou dans la relation de couple : sentiment de sécurité ou à l’inverse stratégie d’évitement, anxiété.
« Je me forme aux théories attachementistes car il s’agit pour moi d’une base, de la thérapie mère. Par exemple, un enfant qui a été délaissé par l’un de ses parents peut développer une fois adulte une peur de l’abandon qui peut déteindre sur certaines de ses relations. C’est pourquoi je prends soin d’être attentive aux patients qui se lamentent de tout rater ou qui manifestent un besoin d’être choyés. J’identifie avec eux l’origine de cette posture, et nous réfléchissons ensemble aux stratégies plus adaptées à mettre en place. » - Noëmie Perez
La théorie polyvagale a été développée par Steven Porges. C’est une neuroscience qui explique nos réactions à la sécurité et à la menace dans les trois dimensions que sont notre corps, notre environnement et notre relation aux autres.
« En tant que psychothérapeute, j'ai complété mes compétences avec une formation en théorie polyvagale. Ce cadre théorique me permet d'accompagner mes clients au-delà des mots, en les aidant à identifier et à transformer les réponses de leur système nerveux (combat, fuite, figement, fawning) pour retrouver un sentiment de sécurité intérieure et de connexion aux autres. Cette théorie guide mon travail. Je suis convaincue que le bien-être émotionnel est indissociable de l'état de notre système nerveux. En séance, nous explorons ensemble les mécanismes de survie pour construire de nouvelles fondations de sécurité et de calme. » - Noëmie Perez